Si tu étais un rêve ? 

Ce serait d'avoir mon spectacle à l'Olympia avec la mythique façade et ton prénom écrit dessus en rouge. J’espère que dans la salle il y aura ma famille, mes amis d’enfance pour passer l’une de mes meilleures soirées. 

 

Si tu étais un comedy club? 

Ce serait un comedy club où on ferait découvrir des nouveaux talents. Je trouve que le concept du Jamel comedy club est super et que cela a fait émerger de nouveaux artistes.

On sait à quel point c’est difficile et formateur les débuts de ce métier donc donner la chance à de nouveaux talents, je trouve ça d’une générosité incroyable et honorable.

 

Quel est ton meilleur souvenir sur scène ? 

Mon meilleur souvenir sur scène c’était à la Caravane des arts, une soirée programmée par Boris où il y a un mélange d’humoristes et de chanteurs.

La soirée commence, les gens s’installent doucement, mangent et mon passage est vers la fin.

Je discute avec les humoristes et je me fais une réflexion dans ma tête je me dis  “je ne vais pas faire mon sketch, j’ai envie de faire de l’impro et me faire passer pour un chanteur rappeur” donc je monte sur scène sur une musique, je danse et je fais donc croire que je suis un chanteur mais que je suis beaucoup trop touché par la musique que je vais interpréter et que cela  m’empêche de chanter. Je me retourne et fais semblant de pleurer, ensuite je fais croire que ma mère est dans la salle et que cette musique lui est dédiée, je pointe quelqu'un du public en disant qu’elle est la et les gens croient en ma fausse mère ce qui me fait rire intérieurement.

Je chante à nouveau et fais donc un rap vraiment nul, les gens étaient choqués ne savant pas comment réagir.

Ils ne savaient pas vraiment si j'étais sérieux, si c'était mon sketch ou non. On finit par se prendre au jeu et rire ce qui m’a donné beaucoup d’énergie. 

C’est mon meilleur passage car j'ai eu beaucoup d'adrénaline, le jeu avec le public était génial et j'avais l’impression d'être un arnaqueur mais la sensation était au rendez-vous.

 

Si tu devais citer tes 3 humoristes francophones préférés? 

Mes humoristes préférés sont Jérémy Ferrari Ahmed Sylla et Alban Ivanov.

 

Si tu devais donner un avis général sur le stand up ? 

Le stand up est très répandu aujourd'hui, je trouve qu’il y a de plus en plus d’humoristes et donc beaucoup de lieux sur Paris dédiés à cela.

Le stand up prend une place importante ce qui me réjouis en tant que jeune humoriste, mais si j’avais un petit bémol à dire sur le stand up c’est qu’il y a une sorte d’uniformisation de l’humour où des phrasés que j’entends et que je réentends, ce que j'apprécie moins ou du moins j’en suis moins sensible.

Je suis peut-être plus touché par le one man show que le stand up qui consiste à parler aux gens directement. J’aime le jeu, les personnages donc le one man se prête plus à cela. 

 

Enfin pourrais-tu me décrire ton parcours, ton travail actuel, tes projets, que peut-on te souhaiter à l'avenir dans le stand up ? 

Je suis originaire de Parcé sur Sarthe, un petit village en campagne. J'ai accumulé des petits boulots en intérim ensuite  je suis monté sur Paris pour faire les cours Florent section théâtre pendant 2 ans.

J’ai fait l’école du One man show pendant 1 an et j’ai commencé à faire des scènes depuis le mois de Septembre. 

Je travaille dans un Lycée Professionnel du bâtiment à temps complet dans le 19ème arrondissement de Paris. 

Mes projets sont de monter mon spectacle de one man show et de le jouer dans tous les lieux où je pourrais.

J’aimerais aussi faire des micros trottoir, m’amuser avec les gens dans la rue et enfin j’aimerais faire une mini-série avec mes potes du cours Florent. 

On peut me souhaiter de rester créatif, de rester moi-même et de me nourrir de chaque chose qui m’entoure.

On peut me souhaiter également de  rester curieux sur notre monde, d’avoir toujours cette soif d'écrire, de jouer et d'être sur scène pour le public et surtout de le faire rire vu que c’est ça le plus important.

 

Mon ressenti :

Georges me fait penser à Artus pour son humour direct et subtil ainsi qu’un formidable jeu de comédien.

En effet, notre humoriste badass ose tout, dézingue à tout va, n’épargne personne et on en redemande.

C’est un raconteur d’histoires frais qui envoie des vannes piquantes et les sujets abordés sont décapants mais tellement criants de réalisme qu’on ne peut qu’adhérer.

De plus, il nous sort la grosse artillerie sur scène : texte sarcastique, excellente interprétation des personnages, répartie au taquet, rythme, intonation et même du chant.

Justement, je te verrais bien dans le rôle de Bruce Willis dans « Le dernier Samaritain » avec sa réplique culte « Dans les années 90, tu cognes pas d’entrée, faut dire un truc cool avant ».

Caustique, spontané, pêchu et proche du public, Georges sera sûrement un grand nom de l’humour appelé à monter les marches du festival de Cannes.

Ainsi, Jean Jacques Goldman avait chanté « On ira » et je vois une référence au spectacle de Georges Zouzoulas accompagné d’une salade de fruits à voir dans un futur proche.

En résumé, si tu veux faire une séance d’abdos grâce aux rires va le voir jouer dans tous les comedy clubs de France.