Si tu étais un rêve ?
Ce serait un monde un peu plus juste et un peu plus équitable et sans réchauffement climatique. Avec une vie assez simple où je peux passer assez de temps avec mes proches tout en faisant des projets qui me plaisent.
Si tu étais un comedy club?
Mon comedy club préféré est le Strap à Fribourg parce que c’est là où j’ai commencé mais aussi parce qu’il est juste à côté de chez moi et j’ai l’occasion d’y voir pleins d’autres humoristes et artistes.
Quel est ton meilleur souvenir sur scène ?
Mon meilleur souvenir de scène c’était mon tout premier passage. D’une part parce que ça c’était assez bien passé pour une première fois mais aussi parce que c’était la concrétisation d’un truc assez ouf !
J’osais pour la première fois monter sur scène pour raconter des blagues et ça c’était super.
Si tu devais citer tes 3 humoristes francophones préférés?
Mes trois humoristes francophones préférés sont Julien Santini, David Castello-Lopes et Augustin Shackelpopoulos. Mais je crois que personne ne me fait autant rire que mes potes.
Si tu devais donner un avis général sur le stand up ?
J’adore la spontanéité et l’accessibilité que permet le stand up, il suffit d’une petite scène, un micro et trois chaises, c’est super simple finalement !
Mais quand on creuse un peu, on constate que c’est quand même beaucoup de travail, de temps et d’investissement derrière. Que ça soit pour organiser une scène où jouer ! Il y a cet effet faussement décontracté du stand up qui est assez ironique finalement.
Je trouve ça super qu’il y ait de plus en plus de scène et ça fait du bien après la crise du Covid.
Enfin pourrais-tu me décrire ton parcours, ton travail actuel, tes projets, que peut-on te souhaiter à l'avenir dans le stand up ?
A la base, je faisais plutôt des petites vidéos sur les réseaux sociaux ou de mêmes. Et puis finalement il y a bientôt 1 an je me suis lancée.
Alors pour l’instant pas de spectacle en vue, je travaille mon écriture et je teste un peu des trucs parfois c’est éclaté, d’autres c’est mieux. J’aime bien essayer des choses, ce que je préfère c’est tester les limites du malaise avec le public.
Si je pouvais faire un spectacle tout entier basé sur la gêne j’adorerais ça. C’est un des trucs les plus difficiles à maîtriser je trouve.
Donc pour l’instant, je m’entraîne et je fais des petites scènes et c’est très bien comme ça. Je suis encore aux études et j’espère bien avoir mon spectacle prochainement. Alors, j’essaye de ne pas me surcharger.
Donc si on peut me souhaiter une chose, c’est de trouver un bon équilibre entre le stand up et toutes mes autres obligations! Et puis surtout de ne jamais écraser les autres pour réussir.
Mon ressenti :
Camille me fait penser à Caroline Anglade dans le film « 38°5 Quai des Orfèvres » pour son sens de l’absurde et un jeu de scène impressionnant.
En effet, notre humoriste suisse nous emmène dans des rires francs grâce à son humour décalé, sa tenue sur scène, les expressions dans son regard, le ton juste et une énergie folle.
De plus, presque tous les sujets de société sont passés en revue, on apprend aussi des infos très intéressantes. Elle les raconte avec brio et autodérision.
Au fait, je te verrais bien interpréter à ta sauce des sketchs des Nuls en prenant la relève de Chantal Lauby.
D’ailleurs, Camille Lellouche, Camille Cottin, Camille Chamoux, euh Camille Carron est la suite logique vu le blaze qui est évocateur dans le game.
Déjantée, audacieuse, énergique et touchante, Camille fait partie des humoristes qui vont compter à l’avenir et la Camillemania est en marche.
Ainsi, Orelsan avait chanté « La Quête » et je vois là une référence au spectacle de Camille Carron qui sera très demandée dans les plus belles salles.
En bref, si tu veux rigoler à avoir mal au bide va la voir jouer dans tous les comedy clubs de Suisse, France voire sur la Lune.
Créez votre propre site internet avec Webador