Bonjour à tous,
Cet article est consacré à des péripéties ou incidents drôles rencontrés par les humoristes lors de leurs passages sur scène et on y trouvera des pépites inoubliables.
En effet, le monde du spectacle vivant n’est pas une science exacte et de mauvaises surprises peuvent arriver à tout moment.
D’ailleurs, je voudrais rendre hommage à mon ami Sofiane ETTAI avec son magnifique podcast « Galères d’humoristes » qui m’a fortement inspiré et je vous invite à l’écouter vu qu’on y apprend beaucoup de choses.
De mon côté, il m’est arrivé une chose insolite en Janvier 2023 quand un restaurant Ouighour a liké ma story à 2 reprises sur Insta et c’est bizarre sachant le contentieux qui existe entre la Chine et le peuple Ouighour à cause des évènements récents.
De plus, le restaurant a dû se dire que j’étais d’origine chinoise comme beaucoup de gens dans la rue alors que je suis cambodgien mais j’ai accepté de signer le contrat vu que vous êtes plus nombreux que moi.
La morale dans l’histoire est qu’on peut s’entendre avec tout le monde à condition de faire preuve de tolérance.
Aujourd’hui pour l’épisode 1, quelques humoristes se sont prêtés au jeu et ont livré leurs anecdotes hilarantes sur scène.
Sofiane ETTAI :
Je dirais l'autre jour, on a joué dans un resto (on ne donne pas le lieu bien sûr) et le public était vraiment calme, à cause d'une table d'une quinzaine de personnes bourrées qui ont aspiré le moindre espoir de bonne ambiance. Ils ont passé leur temps à parler et nous interrompre, mais on a tenu le coup et on a pris notre bide comme des guerriers, ça nous a soudé, c'est notre Viêtnam à nous !
La suite de cette anecdote, c'est que je suis retourné jouer dans ce resto quelques semaines plus tard et là rebelote, j'ai trouvé LE MÊME GROUPE qui mettait LE MÊME BAZAR parce que j'ai appris qu'ils étaient habitués du lieu et venaient à chaque événement, du coup on a eu droit à un revival du Vietnam...
Kobz :
Un jour, on était sur un plateau mais il y avait des problème de son, le public nous entendait mal et du coup le public parlait entre eux.
La personne qui a eu le plus de rire de la soirée était une personne dans le public qui faisait des blagues à ses potes ahah
Alisson Comme les autres :
La première fois que je fais une interaction avec le public, j’ai paniqué vraiment je ne savais pas quoi dire. J’ai dit à un Monsieur chauve 👩, « monsieur, vous êtes au courant que vous n’avez pas de cheveux ? ».
😅😅 bon il a pas ri du tout d’ailleurs personne n’a ri ce jour la mdrrr
Manon PICHON :
Dans un de mes textes je dis "au moins votre ex il vous laisse..." et une fois à la Gazette j'ai dit lèche à la place le sens est du coup très différent 🤣
Ça a fait plus rire que la blague de base mdr
Trong VOBA :
Anecdote: lors d'une scène ouverte, je bois un soda avant de monter sur scène, durant pratiquement aucun et rire et tout à coup je lâche un énorme rot, et là gros éclat de rire dans le public.
À la fin de la soirée des gens sont venus me.voir en disant que ma meilleure vanne était le rot, qui bien évidemment n'était pas prévu. 😉
Alexandra VANDERBECK :
Une anecdote rigolote c’est peut-être la fois où une fille complètement bourrée a traverseé la scène (où j’étais occupée à jouer) pour aller aux toilettes derrière.
C’était un peu étrange 😂
Fafou :
Je dirais la fois où il y avait des mecs bourrés qui au lieu de crier "Fafou" criaient "Ouaii foufouuune"
Max Lemire :
C’était un Samedi en Mai quand j’ai joué mon spectacle, je disais quand on mettait une dent sous l’oreiller et que la petite souris venait pour la prendre comme le dit la légende et un gars est intervenu avec sa voix de gros fumeur.
Il avait dit « la souris comme ça », le public a explosé de rire et après cela a fait des interactions sur la petite souris. Chaque fois toutes les 5 minutes le mec m’arrêtait, c’était casse-pieds et marrant en même temps vu que tout le monde se marrait mais il perturbait mon spectacle.
A chaque fois qu’il reparlait, je refaisais une interaction et le spectacle a duré plus longtemps que prévu, c’était vraiment très perturbant.
On va dire que c’était un mal pour un bien ou alors un bien pour un mal, ça dépend du sens dans lequel on voit les choses mais c’était marrant finalement.
EPISODE 2 :
Alexandre BUTET :
En Octobre dernier, j’étais convoqué pour un comedy club où on était 5 à passer mais l’organisateur n’était pas là. Du coup, il avait passé le relais à son assistant qui ne connaissait pas trop les codes du stand up et nous avait fait passer dans un endroit loué pour un anniversaire.
Donc, je me suis retrouvé à faire du stand up en face de gens qui installaient le décor concernant un anniversaire surprise pour une femme prénommée Odile qui avait 40 ans et cela a été assez affreux.
Les gens de l’anniversaire ont refusé de laisser continuer le stand up et donc, à partir du moment de son arrivée, ils ont dit « vous partez ».
On fait des passages de 10 minutes, les 2 premiers sont passés puis arrive mon tour. Le mec me dit : « on pense qu’Odile va arriver pendant ton passage, donc à tout moment attend toi à ce que les lumières s’éteignent et ça voudra dire la fin du comedy club.
Je suis arrivé dans des circonstances particulières avec 15 personnes dans le public et sur les 15 personnes, 10 étaient des potes à moi venus me voir. On a passé un moment horrible car au même moment derrière le public, il y avait une trentaine de personnes qui étaient occupés à mettre le gâteau et les assiettes et il y avait beaucoup de bruit dans tous les sens et du brouhaha.
C’était hyper irrespectueux, ils se fichaient de notre présence. Quelques personnes dans le public étaient très méchantes, ça avait duré un petit moment et pendant mon passage qui était du test, cela ne se passait pas bien et en plus les gens étaient menaçants dans le regard.
Puis à la moitié de mon passage, les lumières se sont éteintes et je me suis retrouvé seul sur scène dans le noir. Toute la salle s’est mise à chanter « Joyeux anniversaire Odile » très fort et du coup, je chante également « Joyeux anniversaire », j’essaie de faire participer un gars que je ne connaissais pas mais qui était là pour la fête. Mais là, le mec de 120 kg commence à se lever et voulait me taper avec des yeux super menaçants.
Je me suis dit, « il faut que je me sauve, je ne sais pas ce que je fais là » puis je dis à tout le monde « Faites un maximum de bruit à Odile pour son anniversaire » et au moment où je dis ça, je vois l’assistant de l’organisateur qui me fait signe de ne pas dire ça. Donc, je dis « Faites un maximum de bruit… pour moi » et je pars, c’est la fin du comedy club.
Résultat des courses, pas de chapeau et 2 personnes n’ont pas pu passer car c’était annulé avant.
On a tous passé un moment horrible et je ne suis jamais retourné dans ce maudit comedy club.
On peut dire que cette histoire m’a marqué au fer rouge et cela m’a renforcé pour les prochaines échéances.
Lisa LEJCZYK :
Je crois que le plus drôle c'était le soir au Stephy, un bar de St Gilles à Bruxelles.
Je joue mon sketch et à un moment je dis : "no me gusta la gasolina" ça veut dire "je n’aime pas l’essence pour ceux qui n’ont pas fait espagnol renforcé", et là un spectateur a dit : "non c’est du portugais". J'ai répondu "si si, c'est de l’espagnol", et ça a fait rire le public, même après la scène.
Salim SMILEY :
Alors la plus drôle, c’était pour un gala dans un orphelinat quand j’ai joué avec un micro réglé pur un chanteur de raï … du coup personne ne m’écoutait mise à part une table devant et les techniciens qui faisaient leur installation en même temps derrière moi.
Une autre fois, je jouais pour un gala pour des enfants handicapés et en plein passage, je me fais interrompre par deux meuf qui avait décidé de souhaiter un bon anniversaire à leur cheffe.
J’avais fait une parodie de chanson du coup mdr.
Enzo LEMINET :
Pour ma première scène de ma vie, je vais à Barbes je fais 4 heure de route en 2019 car il n’ y a pas d’autre scène plus proche de chez moi. Le Barbes Comedy Club venait d’ouvrir ( je devais aller jouer au Paname mais à cause des bouchons je suis arrivé en retard et j’ai été refusé) à cette époque pour jouer au Barbes, il fallait mettre son nom sur un papier, le mettre dans un bocal et être tiré au sort pour passer sur scène.
Donc, je tente , coup de bol mon nom sort et je fais un passage de 3 minutes dont 30 secondes de blanc vu que j’avais perdu mon texte.
Pendant ce temps-là, j’avais laissé ma soeur dans la voiture car on n’avait pas trouvé de place en double file devant le Barbes et un mec a essayé de lui vendre des couteaux de cuisine à la sauvette.
Sinthac :
Ce n’est pas super drôle mais j'étais tombé sur un public où il y avait 5 personnes dont 2 slovènes.
J'ai eu le temps de traduire le début de mon texte en slovène grâce à Google Translate.
Moïse tha Malice :
Un jour, je suis sur un plateau et l’organisateur fait du bon boulot :
Il y a du monde, il fait une bonne chauffe et Il a invité sa femme / copine (une connerie du genre) donc il sort le champagne.
La soirée se passe bien pour lui, les humoristes sur scènes sont tous bons.
Un humoriste fait une minute de trop, 2 minutes de trop.
L’organisateur a une prise de confiance dû au déroulement de la soirée et donc pour le stopper en étant assis au dernier rang Il fait un claquement de doigts, puis un deuxième, un 3e, un 4e, un 5e, un 6e et il sort : « putain tu as fini ».
Baptiste TINEL :
Il se trouve que je suis le seul humoriste de mon petit village de 3500 habitants. Au bout d’un an de stand up, le fait que je raconte des blagues arrive à l’oreille du président du club de l’amitié de mon village (aussi appelé club du 3e âge ou club des vieux).
Il veut m’inviter en tant que surprise du repas de Noël, mon seul salaire, le repas et le vin à volonté. J’accepte pour faire plaisir à mes grands-parents. Je me retrouve dans un resto où 80-90 vieux mangent comme si ils n’avaient pas mangé depuis le Noël d’avant.
L’autre surprise du repas est une chanteuse, elle porte un robe tout droit sortie du Puy du Fou, une espèce du champignon bleu. Elle chante des chansons provenant essentiellement de chanteurs morts évidemment.
Elle m’appelle juste avant le fromage. J’attrape le micro (un Larsen), je commence à faire des blagues et une dame du premier rang dit « mais il ne joue pas là ».
Sur les 9 tables, 3 m’écoutent, le fromage arrive, et évidement comment lutter face à un bout de comté AOP ?
Je te passe tous les vieux soûlards qui sont venus me féliciter à la fin en me faisant des câlins odeur Whisky Ricard, mais bon le président était content et mamie aussi !
Agathe :
Alors c’était dans un Comedy Club où à un moment donné de mon passage, j’ai posé une question au public pour savoir s’il savait de quoi je parlais. C’est là qu’un un mec du public me dit oui et évidemment dit ma blague que j’avais écrite (il faut savoir que j’étais plutôt fière de cette blague mdr) donc comment te dire que j’ai galéré pour reprendre après ça mais bon c’est la beauté de l’art vivant.
Ron Pompompom :
Un jour, sur un plateau j'ai eu un mec du public qui s’est endormi au premier rang en détente !
Une autre fois, c'est une fille qui est venue nous montrer son talent : elle savait faire des bisous sur ses coudes.
David SUN :
Eh ben, je faisais une partie de mon sketch sur le toucher rectal et à un moment, je demande au public si quelqu’un peut expliquer ce que c’est et c’est un enfant de 9 ans qui a répondu « c’est quand on met un doigt dans l’anus ».
Titia :
Un jour, j’explique sur scène que ma méthode infaillible pour ne plus se faire agresser par les charos en soirée bah j’adore me faire passer pour un trans.
Ce à quoi un gars répond dans la salle « moi ça ne m’aurait pas arrêté ».
Je lui réponds du tac au tac « oh je ne vais pas venir en bandes organisée solo mon gars, écoutes si tu m’avais connu avant mon opération du Brésil a cette heure ci, tu ne sucerais même plus un Mister Freeze ».
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